Article Presse LE TELEGRAMME du 08 novembre 2020
19 appartements composeront en 2022 l’ensemble immobilier La Cybèle, dans les murs de l’ancien lycée La Providence à Saint-Malo. Le chantier, qui se déroule dans l’Intra Muros, représente un défi architectural pour le promoteur Réalités.
La Cybèle, c’est le nom de l’ensemble immobilier résidentiel actuellement en construction à l’angle des rues de Toulouse et Vauborel en plein cœur de l’Intra-muros de Saint-Malo. Dans un peu plus d’un an, 19 appartements, dont quatre logements sociaux, remplaceront les anciens locaux du lycée La Providence.
« Ça se présente bien, commente Amandine Brenand, responsable des travaux. Mais il faut s’adapter. Toujours rester en éveil et être très réactif ».
Trois en un
L’ensemble de trois éléments se veut un vrai défi architectural. Le premier, en fond de cour où toutes les salles de classes sont démantelées mais la structure conservée. La façade du deuxième bâtiment qui longe la rue de Toulouse sera préservée, mais le toit et les planchers disparaîtront. Enfin, un troisième bâtiment neuf longera la petite rue Vaubaurel.
19 appartements dans les anciens locaux du lycée La Providence.
« Derrière, on trouvera un espace vert et en dessous un parking enterré de 17 places », indique Louis Aubrais, le maître d’œuvre. Nous sommes quinze à travailler. Tout se passe bien, même si on n’est jamais à l’abri de surprises, comme pour toute réhabilitation ».
Huit appartements encore à vendre
Le promoteur, le groupe Réalités, va créer 19 appartements (T2 au T4), dont quatre logements sociaux gérés par La Rance. L’ensemble a été conçu par le cabinet Parallèles Architecture avec l’appui de l’architecte des bâtiments de France.
« Nous avons sélectionné des entreprises locales réputées qui mettront tout en œuvre pour limiter les nuisances dans le plus grand respect des règles de sécurité », assure Thomas Launay, directeur de l’agence malouine Réalités.
Actuellement, il reste trois T2 à vendre à partir de 392 000 € et cinq T3 à partir de 502 000 €. « On a repéré nos classes. Ça a vraiment changé », s’étonne Léanne. « Il y a deux ans, on étudiait là-haut », se souvient Titouan. Ces deux élèves de terminale suivent leur stage sur le chantier. Comme les passants, ils ont été impressionnés par une grue de 35 mètres de haut montée fin septembre. Un autre défi logistique.